Qui je suis... et pourquoi la Corée...

Qui je suis...

Jean-Baptiste, un nom trop long qui se raccourcit en JB en France et Jean-Bap (prononcer Djean Bape) en Corée.
26 ans, ingénieur industriel. Après avoir vécu 22 ans à Dijon j'ai fait mes études à Grenoble et suis parti en décembre 2000 pour la Corée du Sud.
J'ai travaillé 20 mois à Inchon (à l'ouest de Séoul, sur la mer de Chine) dans une usine de chimie (Rhodia) où j'étais chargé de moderniser l'organisation industrielle (lean manufacturing, reengineering).
Ces 20 mois ont été pour moi l'occasion de parcourir la Corée du Sud de long en large et de découvrir cette culture méconnue, souvent caricaturée en 3 ou 4 clichés périmés.

Pourquoi la Corée ?

Ben oui, ... partir en Corée, quelle idée ... !
C'est en général la première réaction des gens lorsqu'ils ont appris que je partais ou que j'étais parti en Corée. Maintenant, je peux l'avouer, moi aussi je me suis demandé par moment ce que j'étais allé faire là-bas.

Au cours de ma 3ème année d'école (juste avant le diplôme), se pose la cruciale question :
Et maintenant ? Que vais-je faire ?
A ce moment, voilà à peu près le cheminement de ma réflexion :

1- Continuer les études : DEA, puis thèse… histoire de prolonger la vie étudiante... MAIS, j'en ai marre de la théorie, maintenant, je veux du terrain.
2- Travailler : Un bon ptit job, qui paye bien, dans un domaine ou je pourrais m'éclater…MAIS le train-train… après ces 3 ans à Grenoble, sorties, associations, copains, copines… ça me fait peur de sauter comme ça d'un extrême à l'autre.
3- Faire un break, un bon break… voyager… oui, le doux rêve… un peu idéaliste, ce n'est pas vraiment mon tempérament...

C'est la qu'arrive le papier militaire… le service est toujours " pseudo obligatoire " : en gros, on a le choix entre trouver un boulot stable ou faire le service…
Allez, c'est décidé, je fais un dossier pour la coopération, je chercherai du boulot en parallèle… et on verra bien.

3 - 4 mois plus tard…
Cette histoire de coopération, ça pourrait être une bonne solution, une occasion de voir du pays, et d'après les commentaires des anciens des promos précédentes, la vie en coopération, ça bouge bien… un peu comme une seconde vie étudiante. C'est décidé, je mets le paquet, direction Etats-Unis, Canada, Angleterre ou Irlande… bref, un pays civilisé. Envois de CVs, entretiens… et finalement, Juillet 2000, une proposition se détache :

Responsable du programme de progrès continu en COREE DU SUD, à Inchon.

Bilan de l'entretien (dixit le DRH) :
Positif : Le tempérament (solide) [je n'ai pas saisi à l'époque] et les compétences techniques .
Négatif : L'anglais [je manquais terriblement de pratique] et la faible motivation pour l'Asie.

Et c'est vrai, la Corée du Sud, je n'y avais jamais pensé avant.
Plus frappant : lorsqu'on discute avec les expatriés en Corée du Sud, l'immense majorité n'a pas choisi de venir en Corée… la plupart ont accepté une proposition de mission, ou saisi une opportunité sans vraiment savoir à quoi pouvait ressembler le pays.

Vous aurez compris que finalement, j'ai passé 20 mois là-bas, et j'espère que ce site web pourra apporter un peu d'information à celles ou ceux qui se posent la question " Partir en Corée du Sud ? ".